Actualités du CSFL

Retrouvez toute l’actualité du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine

Retour en terre connue pour ce Hibou Grand Duc

Retour en terre connue pour ce Hibou Grand Duc

Retour en terre connue pour ce Hibou Grand Duc
Du haut de ses 70 cm, cette femelle Hibou Grand Duc contemple de nouveau son vaste territoire. Elle a passé 35 jours au centre après avoir été retrouvée au sol, dans une cour. Que s’est il passé ? Nous ne le saurons jamais.
Mais grâce à une belle chaîne de solidarité, le rapace est rapidement transféré dans une clinique vétérinaire partenaire. Les radiographies ne montrent aucune lésion.
Rapatriée au centre, la femelle Hibou grand Duc sera suivie et placée dans une volière de réadaptation.
En pleine forme, elle retrouve aujourd’hui son site et s’approprie rapidement ses perchoirs préférés. Des chants sont lancés et l’ombre d’un autre individu apparaît. Le couple est il reformé ?
C’est avec une grande émotion que nous quittons les lieux avec cette fierté du travail accompli mais aussi comme la récompense de toutes ces années à faire connaître notre action aux 4 coins de la Lorraine.
Sur notre chemin, nous avons eu la chance de rencontrer Didier BUHARU de la Fondation UEM qui nous a quitté récemment. Il avait foi en nos valeurs et il nous a permis de réaliser de beaux projets. Par ce magnifique relâcher, nous souhaitions lui rendre hommage car il y a un peu de lui dans cette réussite. Merci Didier.
Chouette effraie

Chouette effraie

Elle est le rapace nocturne le plus connu car elle habite au plus près des Hommes. La Chouette Effraie occupait généralement les clochers de nos églises (aujourd’hui souvent grillagés pour éviter la nidification des pigeons des villes). Heureusement, des projets de mise en place de nichoirs lui ont permis de pouvoir réinvestir ces édifices. Sinon, granges, vieilles bâtisses ou parfois greniers lui offrent des caches pour pouvoir élever ses jeunes.
Son cri « déchirant » et sa couleur blanchâtre sont à l’origine de son nom. Pourtant, elle arbore une magnifique tête en forme de cœur ♥️ .
La disponibilité en ressources alimentaires est un facteur important dans la biologie de l’espèce. Ainsi, en présence de nombreux rongeurs sur son territoire, la Chouette Effraie va entreprendre sa nidification. Le temps sec des dernières semaines a permis aux micro mammifères d’être plus présents. Nous avons ainsi recueilli de toutes jeunes chouettes suite à des travaux de rénovation.
Mais elle est souvent victime de collisions avec des véhicules ou autres éléments d’infrastructures humaines (vitres, barbelés, …). La Chouette Effraie chasse surtout à l’ouïe et vole donc à faible hauteur. Les abords des routes deviennent alors des pièges surtout quand les journées raccourcissent et que les heures de pic routier coïncident avec les périodes de chasse.
Nous accueillons actuellement des oiseaux avec de nombreuses fractures ou autres traumatismes.
Et la période hivernale ne fait que commencer…
La plantation de haies le long des routes permettrait aux chouettes et autres rapaces nocturnes de prendre de la hauteur par rapport à la chaussée et limiter les collisions.
Égaré en pleine migration, ce jeune Blongios Nain a été relâché

Égaré en pleine migration, ce jeune Blongios Nain a été relâché

Égaré en pleine migration, ce jeune Blongios Nain a été relâché
Peu de personnes ont l’occasion de connaître cet oiseau..
Ce petit Héron, le plus petit de la famille, est très rare en Lorraine. De plus, il vit discrètement dans les roselières. Il y construit son nid et y trouve sa nourriture (amphibiens, crustacés, insectes, petits poissons, …). Migrateur, il entreprend un long voyage vers les zones subsaharienne.
Cet oiseau arbore son plumage de jeune de l’année. Il a été trouvé sur un parking, perdu, déboussolé. Parfois, les conditions humides comme le brouillard trompent les oiseaux aquatiques en reflétant le bitume comme des étendues d’eau… Ils s’y posent et se trouvent totalement sans repères.
Le jeune Blongios Nain a été trouvé et recueilli, très amaigri.
Nous l’avons nourri et surveillé pendant plus de 11 jours.
Requinqué, Il a ensuite été relâché en compagnie d’un agent de l’OFB (Office Français de la Biodiversité) sur un site favorable à l’espèce, sous gestion de l’Office.
Souhaitons une bonne migration à cette merveille de la Nature
Victime des intempéries, le jeune Hibou Grand Duc a été relâché

Victime des intempéries, le jeune Hibou Grand Duc a été relâché

Victime des intempéries, le jeune Hibou Grand Duc a été relâché
La météo de Juillet n’était pas au rendez-vous cette année. Notre région a connu de forts épisodes orageux et pluvieux.
Ainsi, ce jeune hibou Grand-Duc a été trouvé au pied d’une carrière par l’exploitant, victime de ces intempéries.
Nous l’avons recueilli en hypothermie. Soigné, nous avons assuré sa croissance pendant plus de 64 jours.
Nous venons de le relâcher sur son site de naissance en présence du propriétaire des lieux et de l’équipe de LOANA (LOrraine Association NAture) qui assure le suivi de l’espèce en Lorraine.
Le Hibou Grand Duc est le plus grand rapace nocturne d’Europe. Connu pour nicher dans des milieux rupestres, on peut le trouver dans des carrières, même en exploitation. Il n’hésite pas à se rapprocher d’anciens sites industriels où il peut trouver des cavités pour s’y cacher ou élever sa nichée.
Il profite ainsi d’un potentiel de proies plus nombreuses comme le pigeon des villes ou les rats surmulots.
Bonne chance à lui !
Crédit photos : CSFL / LOANA
Opérations Haies Lorraines

Opérations Haies Lorraines

La communauté de communes Orne Lorraine Confluences lance pour la seconde fois l’opération « haies lorraines » avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et désormais le Centre de Sauvegarde pour la Faune en Lorraine en proposant des variétés locales de végétaux, à tarif réduit.

L’objectif est de créer des haies, des massifs, des bosquets avec des arbustes de notre région s’intégrant à nos paysages et utiles pour nos écosystèmes et donc pour la faune sauvage. Les haies ou les massifs peuvent avoir différentes vocations : champêtres, brise-vent, bocagères, brise-vue, fleuries, mellifères … offrant ainsi une solution végétale à toutes les problématiques.

Les compositions des haies ou des massifs se feront en fonction des projets lors d’un entretien avec des conseillers du CSFL, de la LPO et d’OLC.

Le coût réel des arbustes est financé à 50 % par OLC pour les habitants de l’intercommunalité. Le prix des arbustes se situe dans une fourchette allant de 2 à 6 €.

La période des prises de commande s’échelonne du 29 septembre au 20 octobre.

L’opération est ouverte à tous: habitants mais aussi entreprises, agriculteurs et communes.

Différents points de commande ont été planifiés.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Sabine au 06 49 81 34 98 ou par mail en cliquant ici —>Ouvrir mail

Retrouvez les différentes permanences ici, via l’affiche 

La liste des arbustes et prix OLC via ce lien

Haies de sureau, une aubaine pour les oiseaux migrateurs

Haies de sureau, une aubaine pour les oiseaux migrateurs

Haies de sureau, une aubaine pour les oiseaux migrateurs
La migration bat son plein. Les petits passereaux comme les fauvettes, rouges-queues et autres insectivores vont devoir voler plusieurs milliers de kilomètres pour rejoindre leurs quartiers d’hiver. Tous ces efforts leur font perdre beaucoup de masse corporelle. Alors pour reprendre des forces, ils doivent trouver rapidement de la nourriture pour se requinquer et reprendre leurs vols.
En cette saison, leur seule aubaine est de pouvoir trouver des baies, riches en sucres.
Ils adorent notamment les grappes de sureau. Ces arbustes attirent une grande variété de ces oiseaux.
Alors si vous avez des projets pour reverdir votre jardin cet automne, pensez à en planter avec d’autres essences à baies ( viorne, prunelier, églantier, …).
Vous rendrez un grand service à la biodiversité.
[LE CHIFFRE DE LA SEMAINE]

[LE CHIFFRE DE LA SEMAINE]

[LE CHIFFRE DE LA SEMAINE]
La France compte environ 102 centres de soins (DOM-TOM inclus). Certains sont spécialisés sur une ou quelques espèces, comme le hérisson, l’écureuil, les phoques ou les chauves-souris, tandis qu’une majorité est généraliste et prend en charge des groupes d’espèces: oiseaux, mammifères, espèces protégées, voire, pour certains, l’ensemble des espèces de la faune sauvage métropolitaine ou d’Outre-mer.
Ces structures de soins sont strictement réglementées : elles disposent d’une autorisation d’ouverture délivrée par leur préfecture et leurs responsables sont titulaires d’un « certificat de capacité » délivré par l’administration.
Pour en savoir plus sur ce qu’est un centre de soins 👉 https://cutt.ly/3WLH1Tu
[ANNONCE]

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Alors que la crise sanitaire actuelle impacte fortement les centres de soins pour la faune sauvage, structures à la situation financière déjà précaire bien qu’assurant une mission d’intérêt général, le Ministère de la Transition écologique vient d’annoncer la mise en place d’un dispositif d’aide financière exceptionnelle!
Annoncé en mai dernier, suite à la visite de Bérangère Abba Secrétaire d’Etat à la Biodiversité au Centre de soins LPO Aquitaine, centre faisant partie du Réseau, chaque centre de soins ayant pris en charge des animaux sauvages en détresse entre 2020 et le 1er trimestre 2021, ayant une autorisation d’ouverture et dont le responsable est titulaire d’un certificat de capacité en règle, pourra bénéficier d’une enveloppe de 5000€.
Un soutien financier bienvenu à l’heure où la grande majorité des centres de soins est à la recherche de financements afin d’assurer la pérennité de leurs activités pour l’année 2022.
Notre communiqué de presse 👉 https://cutt.ly/dWoGOBM
Busard Cendré : de l’œuf au relâcher, d’un espoir à une grande satisfaction

Busard Cendré : de l’œuf au relâcher, d’un espoir à une grande satisfaction

✅Le Busard Cendré établit son nid à terre, dans des parcelles de céréales. Parfois, nous devons faire face à des abandons de nidification lors des travaux agricoles. Certaines femelles n’acceptant pas les mesures de protection au stade oeufs.😞
✅Nous intervenons alors en les prélevant afin de les faire éclore et éviter ainsi un échec de reproduction pour une espèce en voie de disparition.
✅Ils sont placés en couveuse puis en éleveuse après l’éclosion. Ils seront nourris de petites becquées par l’équipe de soins jusqu’à qu’ils soient en âge de se nourrir seuls, soit après une quinzaine de jours.
✅ Ils rejoindront ensuite une volière extérieure et apprendront à voler.
✅A l’âge de 40 jours, ils seront relâchés selon la méthode dite du taquet et nous leur assurerons un apport en nourriture jusqu’à ce qu’ils deviennent indépendants.
✅Ils seront prêts alors pour leur grande migration vers l’Afrique.👍
✅Pour toute l’équipe, ce succès est la récompense de toutes les heures de soins et de suivi et nous aurons le plaisir de les voir survoler le site pendant quelques jours voire quelques semaines.
C’est ouvert

C’est ouvert

Après une période compliquée, nous pouvons reprendre une activité normale.

Nous travaillons encore à rattraper les messages et mails en retard.

Pour rappel, nous pouvons accueillir les animaux blessés ou en détresse tous les jours de l’année.

Nous sommes ouverts 7/7 j, en matinée de 9H30 à 12H et l’après midi, de 14 H à 18 H en période estivale.

Pensez toujours à nous appeler au 09 70 57 30 30 avant toute venue

Merci de votre patience.

Protection Busard Cendré : les jeunes s’envolent des cages de protection

Protection Busard Cendré : les jeunes s’envolent des cages de protection

Dans les plaines du Nord de la Meuse (secteurs Etain-Spincourt- Fresnes en Woëvre et une partie du Pays Haut), les travaux des champs sont à l’arrêt, retardés par les précipitations des derniers jours. Le mois de Juillet a été plus qu’arrosé. Les violentes intempéries ont provoqué de lourds dégâts tant pour la faune sauvage que pour les cultures.
Dans quelques parcelles, des cages de protection ont été posées pour protéger des jeunes nichées de Busard Cendré des travaux de moisson.
Fin Juillet, une grande majorité de jeunes est en âge de voler. Il nous reste encore quelques retardataires.
Ce sont plus de 37 jeunes qui pourront ainsi renforcer la population de ce magnifique rapace, qui ne va pas tarder à débuter sa migration vers l’Afrique.
Cette saison avait pourtant bien démarré avec une légère augmentation de couples reproducteurs. Dame Nature a rapidement changé la donne avec un printemps froid et humide, suivi d’un été « catastrophique ». Trop d’eau pour ces oiseaux qui nichent à terre. Abandons en cours de nidification, nichées frigorifiées et dénutries par ces aléas climatiques,….
Heureusement, nous avons pu compter sur une mobilisation et coopération exceptionnelle des agriculteurs. Du sms au mail pour nous indiquer la présence de Busards mais également pour leur engagement à protéger cette nature qu’ils côtoient au quotidien. « Mettez nous 4 piquets pour bien signaler la cage » nous ont ils tous répondu.
Nous tenons ici à les remercier chaleureusement pour leur écoute et leur participation à la protection du Busard Cendré.
Situation exceptionnelle : nous sommes contraints de limiter les accueils

Situation exceptionnelle : nous sommes contraints de limiter les accueils

Situation exceptionnelle : nous sommes contraints de limiter les accueils
Nous traversons actuellement une période délicate avec dans un premier temps un afflux d’animaux en détresse suite aux pluies diluviennes de la semaine passée et à la vague de chaleur actuelle.
Les centres de soins sont en première ligne de ces aléas climatiques.
Ensuite, malheureusement, nous avons à faire face à des soucis techniques et d’alimentation en eau qui viennent compliquer le travail de l’équipe de soins, déjà débordée et diminuée en effectif par un manque de bénévoles suite à des désistements, de période de vacances ou de maladies.
Nous privilégions les soins aux animaux ainsi que l’entretien sanitaire du centre (linge, désinfection,…) qui demande également beaucoup d’énergie.
Le traitement des appels téléphoniques, mails et autres messages ne se fera que dans un second temps…. en fonction des ressources disponibles.
Situation tendue et complexe mais nous faisons notre maximum pour résoudre ces problèmes.
Merci de votre compréhension et de votre soutien à ces personnes qui se dévouent sans compter pour la cause animale. Elles sont précieuses !
Nous vous tiendrons informés de l’évolution du fonctionnement du centre.
Inoffensive, la couleuvre à collier

Inoffensive, la couleuvre à collier

Inoffensive, la couleuvre à collier
Pas de panique ! La vue d’un serpent peut occasionner des frissons ou des peurs à certaines personnes. Pourtant, il n’y a pas de crainte à avoir. Les morsures sont rares.
Dans notre région, la couleuvre à collier est le serpent le plus commun. Elle affectionne les lieux humides où elle va chercher ses proies comme les grenouilles ou autres amphibiens et parfois des micro mammifères pour les femelles qui sont plus grandes et peuvent atteindre les 1,50 m de long. Remarquez sa pupille bien ronde, signe distinctif des couleuvres.
Il est possible de la rencontrer dans nos jardins mais elle cherchera à fuir si elle détecte notre présence.
Pour se cacher et déposer sa ponte, elle cherchera des tas de feuilles, de compost.
Les routes et la destruction des biotopes sont les plus grands dangers pour la survie de cette espèce.
Une personne nous a apporté cette couleuvre trouvée dans son jardin et qu’elle pensait être une espèce exotique.
Nous l’avons relâché dans un milieu favorable.
Comme tous les serpents en France Métropolitaine, l’espèce est protégée.
Jeunes animaux en soins

Jeunes animaux en soins

Jeunes animaux en soins
Nous sommes en pleine période d’accueils de jeunes animaux blessés ou en détresse.
Pour l’équipe de soins, cela demande plus de ressources et de temps pour nourrir tous ces jeunes surtout non sevrés. Nous devons donc nous substituer aux parents et les nourrir un à un. Et il faut renouveler l’opération toutes les 2 à 3 heures en fonction des individus et des espèces.
Pour les jeunes mammifères comme les Hérissons ou les Écureuils, nous devons préparer plusieurs tournées de biberons dans la journée.
Cela demande une organisation rigoureuse.
Vous comprenez pourquoi il nous est difficile actuellement de répondre à tous les appels téléphoniques, mails ou messages….
Faucon crécerelle : une émancipation non sans risque

Faucon crécerelle : une émancipation non sans risque

Faucon crécerelle : une émancipation non sans risque
C’est le rififi chez les Faucons crécerelles. Les jeunes ont bien grandi et l’heure des premiers envols est arrivée.
L’apport de nourriture par les parents est toujours un moment sous haute tension. Car il faut être le premier pour obtenir les meilleures becquées. Alors les plus âgés « jouent des ailes » pour être les premiers nourris. L’excitation est alors à son comble et les bousculades peuvent précipiter certains individus hors du nid.
Le Faucon crécerelle ne construit pas de nid mais en occupe d’anciens de corneilles dans les arbres ou pylônes électriques. Il affectionne aussi les anciens bâtiments et peut occuper des nichoirs mis à sa disposition.
Les périodes de canicules ou épisodes orageux sont également des facteurs de chute prématurée car la chaleur incite les jeunes faucons à rechercher l’air frais et les vents violents peuvent détruire les nids.
Les premiers vols ne sont pas sans risque et les jeunes oiseaux se retrouvent parfois dans des situations cocasses ou très embarrassantes.
Depuis le début de Juin, nous avons déjà recueilli 15 individus que nous allons soigner, élever et relâcher dans les prochaines semaines.
Si vous découvrez un jeune faucon crécerelle à terre, contactez nous rapidement. Nous analyserons la situation avec vous et étudierons la meilleure solution

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