Actualités du CSFL

Retrouvez toute l’actualités du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine

Opération de protection des nids de Busard Cendré

Opération de protection des nids de Busard Cendré

Opération de protection des nids de Busard Cendré
L’heure des moissons des orges d’hiver est arrivée.
Il est temps de protéger les nids des Busards Cendrés dans les parcelles , à même le sol.
Grâce au drone, nous parvenons à trouver plus facilement la localisation précise de la nichée.
Ensuite, avec l’accord de l’agriculteur, nous plaçons des panneaux grillagés tout autour du nid.
La protection est bien acceptée par les Busards qui continueront à élever leurs jeunes jusqu’à l’envol.
Nous continuerons à suivre à distance le bon déroulement de chaque cage installée.
Dans quelques jours, nous interviendrons également dans les blés d’hiver.
Notre secteur d’intervention couvre le Nord Meusien et le pays haut (54)
Le martinet noir face aux sécheresses répétées

Le martinet noir face aux sécheresses répétées

Le martinet noir face aux sécheresses répétées
Nous recueillons depuis quelques jours des jeunes Martinets noirs tombés des nids et de différents âges, victimes de chaleur trop excessive dans leurs cavités de nidification.
Focus sur une espèce qui était commune en Lorraine mais dont nous observons, via les accueils, une diminution sensible. Depuis 2021, nous pouvons mesurer l’incidence des canicules sur le martinet noir, une espèce d’oiseau migrateur fascinante. Les canicules, caractérisées par des températures extrêmes et prolongées, ont un impact significatif sur la vie de cette espèce fragile.
Le martinet noir, également connu sous le nom scientifique d’Apus apus, est un oiseau qui se reproduit en Europe et migre vers l’Afrique subsaharienne pour passer l’hiver. Cependant, les sècheresses répétées peuvent perturber son cycle de vie et menacer sa survie.
Ces oiseaux sont bien adaptés à vivre dans des environnements plus frais et humides. Les canicules provoquent des modifications importantes de leur habitat naturel, entraînant une réduction des ressources alimentaires disponibles. Les insectes, qui constituent la principale source de nourriture, sont affectés par les conditions climatiques extrêmes, ce qui entraîne une diminution de la disponibilité des proies.
De plus, la chaleur excessive peut rendre les martinets noirs plus vulnérables aux maladies et à la déshydratation. Nichant essentiellement dans des cavités sous les toitures, leur capacité à se reproduire et à élever leurs petits est également compromise. Les canicules peuvent entraîner une diminution du taux de reproduction et une baisse de la réussite de l’élevage des jeunes, ce qui a un impact négatif sur la population globale de ces oiseaux.
Alors, pensons « à renaturer » notre environnement et une pose de nichoirs adaptés à l’espèce peuvent être des actions concrètes de protection de ce magnifique oiseau.
Vous pouvez soutenir nos actions via le lien suivant :
Stop aux dénichages !

Stop aux dénichages !

Stop aux dénichages !
Chaque printemps, de nombreux oiseaux cherchent un endroit pour établir leur nid et il est parfois gênant pour l’Homme. Nous sommes souvent contraints d’accueillir de jeunes oisillons dénichés…
Il existe trois causes de dénichages :
Premièrement, par mauvaise intention lorsque l’Homme ne veut pas partager son lieu de vie.
La deuxième cause de dénichage est souvent due à un manque de connaissance, lorsqu’un découvreur pense l’animal en détresse, le ramasse alors que la phénologie de certaines espèces est de sortir du nid avant de savoir voler.
La troisième cause de dénichage survient lors de travaux de toitures ou d’entretiens des espaces verts, durant lesquels des personnes pourraient détruire des nids. C’est pour cela qu’il ne faut pas que vous effectuiez des travaux dans votre maison et dans votre jardin entre le 1er avril et le 15 août ! Ou attendez l’envol de la nichée….
Dernièrement le centre a accueilli 3 bébés merles et deux œufs ainsi qu’un nid contenant 5 jeunes verdiers. Ils ont été dénichés lors d’une coupe de la même haie…. Arrivés au centre, ils sont suivis et entre les bonnes mains de nos soigneurs !
Petite info : il faut savoir que le sommet des haies filtre les rayons UV et permet de protéger votre jardin et la faune qui y vit. Faites attention lorsque vous coupez vos haies !
Anniversaire CSFL

Anniversaire CSFL

Anniversaire CSFL
Rejoignez-nous pour fêter les dix ans du CSFL à travers la fête des étangs de Batilly (54 980, étangs du Paradis, rue du Soiron). Les festivités ont commencé hier et se poursuivent aujourd’hui jusqu’à 17h.
Une tombola avec des lots exceptionnels (dont un week-end en amoureux au Parc de Ste-Croix dans la lodge des coyotes) sont à gagner ! Le tirage au sort aura lieu à 16h.
Restauration sur place.
Nous espérons vous y retrouver nombreux !
Campagne 2023 de protection des nichées de Busard Cendré

Campagne 2023 de protection des nichées de Busard Cendré

Campagne 2023 de protection des nichées de Busard Cendré
Espèce patrimoniale de la région Lorraine, le Busard Cendré est fortement dépendant de la campagne de protection de ses nids chaque année pour les sauver du travail des moissons.
Orge d’hiver, escourgeon ou blé d’hiver sont les cultures céréalières qu’il est contraint de choisir pour nicher à même le sol.
Le CSFL supervise un grand territoire du secteur Nord Meusien et du Pays Haut et protège annuellement plus d’une vingtaine de nids.
A cette période, nous prospectons le secteur pour y recenser les couples établis et nicheurs.
La tâche n’est pas simple et demande une forte présence sur le terrain.
Si vous souhaitez rejoindre l’équipe de protection, envoyez un mail à contact@csfl.fr avec vos coordonnées. Nous vous recontacterons.
Vous pouvez également nous faire part d’observations #biodiversité #busardcendré #Busard #protectionbusard #centredesauvetagedelafaunesauvage
Victime d’une collision, le Milan Royal a pu être sauvé

Victime d’une collision, le Milan Royal a pu être sauvé

Victime d’une collision, le Milan Royal a pu être sauvé
Des promeneurs avaient trouvé ce magnifique rapace à terre, début Mars.
Il souffrait d’une fracture à une aile. Il a bénéficié de soins appropriés. Après plusieurs semaines de convalescence, il a pu être relâché ! Cela sera l’occasion d’une petite vidéo.
Le Milan Royal est une espèce en voie de disparition et l’espèce bénéficie d’un PNA (Plan National d’Actions) afin de préserver sa population.
Rare en Lorraine, il ne vit que dans certains secteurs où les prairies sont encore bien présentes.
C’est donc une grande victoire pour toute l’équipe de soins
Rapport de IGEDD – Amélioration de la situation des centres de soins de la faune sauvage

Rapport de IGEDD – Amélioration de la situation des centres de soins de la faune sauvage

En 2022, Madame Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Ecologique avait demandé un rapport sur les centres de soins e nFrance afin de leur trouver des solutions de financement pérennes.

Le CSFL a été le premier CDS visité, en Avril 2022

Le rapport de l’IGEDD a été publié ce 28 Avril 2023

Vous trouverez sa version complète via le lien suivant :

https://www.igedd.developpement-durable.gouv.fr/amelioration-de-la-situation-des-centres-de-soins-a3572.html

 

Grosbec casse-noyaux, un record d’accueils !

Grosbec casse-noyaux, un record d’accueils !

Grosbec casse-noyaux, un record d’accueils !
Depuis la dernière décennie, nous faisons face à des invasions de Grosbecs en Europe du Nord dû à un manque de réserves de nourritures qui les pousserait à migrer pour se nourrir ailleurs.
Ces oiseaux migrent en partant du nord pour aller vers le sud. Chaque année en Automne, une partie des populations de Gros-becs quittent l’Europe du Nord pour rejoindre les régions du sud. (Vigie Nature)
C’est pour cela qu’une partie des groupes de Grosbecs migrent et non toute une population. Autrefois, cette migration se faisait à partir de début janvier. Cependant, maintenant les naturalistes et scientifiques remarquent que leur migration débute plus tôt en décembre à cause d’une raréfaction de nourriture.
Depuis le début d’année, 7 Gros-becs sont entrés dans notre centre de soins, ce qui est un record depuis sa création.
Actuellement, 3 Gros-becs sont pris en charge dans notre centre. L’un d’entre eux est arrivé à la suite d’un choc causé par une collision, tandis que les 2 autres sont entre les bonnes mains des soigneuses après avoir été prédatés par un chat. Ils sont en bonne forme et ont été relâchés aujourd’hui !
Levée des restrictions de grippe aviaire

Levée des restrictions de grippe aviaire

Levée des restrictions de grippe aviaire
Le niveau d’épizootie de grippe aviaire est passé « d’élevé » à « modéré » ce 30 avril 2023 selon un arrêté en date du 26 avril publié au Journal officiel le 29 avril 2023.
Les restrictions ont ainsi été levées en région Lorraine.
Nous sommes donc de mesure d’accueillir les oiseaux de nouveau.
Néanmoins, en cas de découvertes suspectes d’animaux sauvages morts, nous vous indiquerons les consignes à respecter.
Nous recherchons plusieurs services civiques

Nous recherchons plusieurs services civiques

Nous recherchons plusieurs services civiques
Vous avez entre 18 et 25 ans ?
Vous voulez vous investir dans la protection de la faune sauvage ?
Le CSFL vous offre l’opportunité de découvrir l’univers d’un centre de sauvegarde et de ses différentes missions comme la préservation, la sensibilisation et la médiation sur la biodiversité.
Vous pouvez postuler pour une période de 9 mois via les annonces du site du Service Civique :
Préservation et sensibilisation :
Médiation :
Gestion de la grippe aviaire au centre de soins CSFL

Gestion de la grippe aviaire au centre de soins CSFL

Gestion de la grippe aviaire au centre de soins CSFL
Vendredi 20 janvier 2023 : le Centre de Sauvegarde pour la Faune en Lorraine reçoit une mouette rieuse provenant de Hagondange qui avait été déposée à la clinique vétérinaire Arc-En-Ciel à Yutz. L’oiseau a été rapatrié par une bénévole jusqu’au centre de soins le jour même.
L’animal présentait une grande faiblesse et maigreur ainsi que des troubles neurologiques : mouvements répétitifs de la tête et incapacité à se tenir debout ; symptômes révélateurs d’une grande quantité de maladies, dont le virus Influenza aviaire, qui a déjà sévi auparavant sur la faune sauvage pendant plusieurs mois.
Ces symptômes ont tout de suite alerté l’équipe de soins, en vigilance permanente quant à la sélection dans la prise en charge des oiseaux de la faune sauvage. L’animal était suspecté d’être porteur du virus.
Pour information, les symptômes pouvant être observés sont les suivants :
– Des comportements inhabituels (tremblements ou manque de coordination, torticolis)
– Enflure autour de la tête, du cou
– Yeux fermés
– Manque d’énergie ou de mouvement.
– Toux, éternuements ou difficulté à respirer.
– Diarrhée.
– Mort en 24-72h
Le virus Influenza aviaire est incurable et très contagieux, portant atteinte à de nombreuses espèces d’oiseaux.
L’équipe a dû entreprendre non sans difficultés de nombreuses démarches auprès des autorités. Pendant ce temps, l’animal est resté confiné à l’intérieur du carton de transport dans une zone à l’extérieur du centre afin de préserver les animaux en soins.
L’issu de cette journée sera la suivante : après examen par l’équipe de soins (munie d’équipements de protection individuel), les symptômes s’avéraient être étroitement associés à la grippe aviaire. L’état de faiblesse avancé de l’animal le condamnait à une mort certaine. �Les autorités ont demandé à ce que l’animal soit euthanasié par un vétérinaire. Un agent de l’Office Français de la Biodiversité est ensuite intervenu afin de récupérer le corps de l’animal dans le but de procéder à des analyses.
Dès le lendemain, sur la totalité du week-end et ce tous les jours jusqu’au 05 février 2023 : nous avons enregistré une moyenne de 5 appels par jour provenant de particuliers se retrouvant face à des mouettes rieuses présentant des symptômes similaires, sur les départements du 57 et du 54.
La décision a été la suivante : refuser la prise en charge des oiseaux aquatiques, toutes espèces confondues, car elles partagent un environnement étroit avec les mouettes rieuses. Les oiseaux d’autres milieux étaient toujours acceptés après une étude très précise des circonstances de découvertes.
Le centre de soins ne pouvait pas prendre le risque de faire entrer un animal potentiellement porteur de la grippe aviaire, qui pourrait contaminer les animaux déjà présents. Le résultat sombre aurait été de devoir euthanasier les animaux et de fermer définitivement le centre de soins.
Nous nous retrouvions dans l’impasse totale, ne pouvant pas apporter de solution de prise en charge des mouettes rieuses malades.
Deux cas de figure :
L’animal est décédé : un local a été mis en place pour le dépôt des oiseaux morts. Ces animaux ont ensuite été analysés.
L’animal est vivant : il est nécessaire d’isoler l’animal et d’attendre qu’il décède.
Des explications et des consignes sanitaires permettant d’éviter la propagation de la maladie ont été transmises aux particuliers.
Le responsable capacitaire a alerté les autres centres de soins de France, par le biais du réseau national. Après discussions et partages d’informations, il s’avérait que plusieurs cas similaires sur des mouettes rieuses ont été remontés, notamment dans la partie Est de la France.
En parallèle, l’équipe du Centre de Sauvegarde pour la Faune en Lorraine s’est rendue sur le lac d’Hagondange, d’où ont été relevé une quantité importante de cas. Un constat effarant devant nos yeux, plusieurs dizaines de cadavres de mouettes rieuses sur les berges et plusieurs dizaines présentant des symptômes neurologiques graves, que nous avons jugés différents en fonction des stades d’avancement de la maladie. Nous avons estimés à une soixantaine de décès par jour.
Quelques jours plus tard, les résultats sont tombés : il s’agissait bien du virus Influenza aviaire.
Mercredi 8 février 2023 : nous avons été contraints par arrêté préfectoral, ordonné par la Direction Départementale de la Protection des Populations de fermer nos portes à tous les oiseaux de la faune sauvage. Des cas de test grippe aviaire ayant été positifs sur des espèces telles que le pigeon domestique, le chardonneret élégant ainsi que certains rapaces. C’est désormais toute l’avifaune qui est concernée.
Nous restons en alerte et à l’écoute des personnes qui découvrent des oiseaux en détresse. Nous vous rappelons que dans ce contexte particulier, il est interdit de transporter, de récupérer et de détenir tout oiseau de la faune sauvage.
Toutefois, il est conseillé d’appeler l’Office Français de la Biodiversité (OFB) pour signaler la découverte d’un oiseau mort ou contaminé par la grippe aviaire. Veuillez ne pas jeter les cadavres dans la nature ou dans votre poubelle pour ne pas propager le virus qui est toujours transmissible une fois l’animal décédé.
C’est un réel crève coeur pour les membres de l’association qui ne peuvent plus accueillir et soigner les oiseaux de la faune sauvage. Cependant, nous continuons à prendre en charge les mammifères, reptiles et amphibiens.
Grippe aviaire : les chiffres du jour

Grippe aviaire : les chiffres du jour

Les chiffres du jour au 9 février 2023
1 500 c’est l’estimation du nombre de mouettes rieuses décédées en Lorraine de la grippe aviaire depuis le 20 janvier !
10 000 c’est l’estimation du nombre de mouettes rieuses décédées en France de la grippe aviaire depuis la mi-décembre !
L’équipe du CSFL
La prise en charge des oiseaux de la faune sauvage n’est plus autorisée jusqu’à nouvel ordre

La prise en charge des oiseaux de la faune sauvage n’est plus autorisée jusqu’à nouvel ordre

Le CSFL vous informe que la prise en charge des oiseaux de la faune sauvage n’est plus autorisée au centre de soins, par arrêté préfectoral, et ce jusqu’à nouvel ordre.
Nous continuons cependant à prendre en charge les autres animaux de la faune sauvage.
Pour toute question, merci de nous envoyer un email à l’adresse suivante : contact@csfl.fr
Merci pour votre compréhension
L’équipe du CSFL
Conférence « Présentation du CSFL » organisée par le Rotary club de Thionville

Conférence « Présentation du CSFL » organisée par le Rotary club de Thionville

Le Rotary Club de Thionville nous a chaleureusement invité à venir présenter le CSFL et notre projet d’hôpital faune sauvage le Mardi 31 Janvier 2023 à la salle Le Casino, Rue de Paris à Thionville.

Vous pourrez nous y retrouver à partir de 19H30.

L’entrée est gratuite

Une tombola est également organisée.

Nous espérons vous y rencontrer

Tous nos remerciements au Rotary Club de Thionville pour cette magnifique initiative

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