Actualités du CSFL

Retrouvez toute l’actualités du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine

L’ostéopathie au service des animaux

L’ostéopathie au service des animaux

L’osthéopathie a pour but de prévenir ou de traiter des troubles fonctionnels du corps de l’animal.

Elle favorise le rétablissement de l’équilibre, de la souplesse, et de la libre communication entre les différents appareils et systèmes du corps (respiratoire, circulaire, neurologique, digestif, reproducteur, lymphatique).

Elle permet donc d’évacuer maux et tensions de l’animal, mais c’est aussi un excellent complément aux médicaments.

Nous avons pu soigner deux individus grâce à cette technique. Dans un premier cas nous pouvons évoquer l’exemple d’une jeune buse variable arrivée au centre de soins, suite à un choc avec un véhicule.

Cela lui a causé une paralysie des pattes arrières.

Elle est toujours en soins actuellement avec la mise en place d’un protocole de  physiothérapie ( thérapie qui a pour but de rétablir la motricité de ses membres inférieurs).

Tous les jours, nous lui apportons toute l’attention nécessaire à sa guérison avec de l’ostéopathie pour contracter ses hanches, genoux, pieds et doigts. 

Le deuxième individu est un faucon crécerelle arrivé au centre de soins, après un choc avec un véhicule, qui lui a causé un traumatisme crânien, et un déplacement d’une vertèbre cervical.

Il est resté plusieurs semaines en soins dans nos locaux, avec des médicaments oraux quotidiens qui on permis de soigner son trouble neurologique. 

Il a fallu replacer sa vertèbre cervical avec une manipulation du cou, et par la suite le mettre en volière quand bien même sa tête ne s’était pas entièrement remise droite.

Après consultation d’une ostéopathe stagiaire au centre, nous avons réalisés des tests cervico-thoraciques tous les jours, pour corriger la mauvaise inclinaison de sa tête.

La bonne mobilité de ce complexe est indispensable dans le vol de l’oiseau et de la souplesse des muscles.

L’ostéopathie est une technique peut utilisée mais très certainement préconisée pour de nombreux animaux ayant subit des traumatismes.  qui devraient être plus utilisé en centre de soins, car elle permet donc de pouvoir relâcher plus vite et dans de bonnes conditions les animaux.

 

 

Festival de la photo animalière de Montier en Der 2022 : un bon bilan

Festival de la photo animalière de Montier en Der 2022 : un bon bilan

Nous avons tenu un stand et organisé des animations pour les scolaires du Jeudi 17 Novembre au Dimanche 20 Novembre 2022.

Plus de 116 enfants ont ainsi pu découvrir le monde de la biodiversité grâce à un jeu créé par Sabine. Merci à Julie et Sabine pour leur pédagogie.

Celia, Anaïs, Alexandre et Aurélien ont tenu le stand avec différents produits en vente dont les bénéfices permettront d’assurer l’accueil et le soin d’animaux sauvages. Nos peluches ont connu un franc succès et nous remercions le public de plue en plus nombreux à venir à notre découverte.. Nous avons pu nouer des contacts intéressants avec d’autres associations.

Les enfants à la découverte de la biodiversité grâce au jeu développé par Sabine

 

De nombreuses peluches, des nichoirs, tasses et autres goodies en vente au profit du centre de soins

 

Célia qui a tenu le stand tout au long du festival

Le soutien de Françoise SERRE COLLET

Le soutien de Françoise SERRE COLLET

« Rouack, rouack, kek-kek-kek-kek » ! S’il vous prend à entendre le chant d’une Grenouille verte dans les allées du festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-der, il s’agit sans doute de Françoise Serre Collet. Chargée de médiation scientifique en herpétologie, l’étude des reptiles et amphibiens, au Muséum National d’Histoire Naturelle, Françoise arpente le festival et la France pour casser les idées reçues sur ces bêtes à écailles ou à mucus. Auteure de nombreux ouvrages mettant à l’honneur l’herpétofaune française, Françoise a eu l’occasion d’immortaliser de nombreux comportements rarement observés.

Souriante, accessible et toujours prête à s’engager pour la conservation et la protection des reptiles et des amphibiens, Françoise nous a fait l’honneur d’accepter d’être la marraine de notre projet de refuge pour tortues du Grand Est. Des photographies réalisées au Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine figurent d’ailleurs dans son dernier ouvrage sur les tortues qu’elle n’a pas manqué de nous dédicacer.

Un jeune Autour des Palombes victime de plombs

Un jeune Autour des Palombes victime de plombs

Nous avons récemment reçu au centre un Autour des Palombes en soins pour cause de braconnage.

L’Autour des palombes est un rapace diurne habitant les milieux boisés voire des milieux plus ouverts comme les clairières.

Grâce à un examen de l’oiseau par les soigneurs et des radiographies réalisées en clinique vétérinaire, nous avons pu constater la présence d’une fracture double dûe à un tir illégal. La présence de 4 éclats de plombs a été remarquée dont 2 dans son aile  gauche. De ce fait, il est  actuellement dans l’incapacité de s’envoler, nous devons donc le garder en soins.

Ce rapace a été victime de braconnage car il s’agit d’une espèce protégée. Ainsi, il est formellement interdit de le chasser.

A cause de l’utilisation des balles, l’Autour risque une intoxication par le plomb, appelée saturnisme. Cette maladie lui provoquerait entre autres des troubles neurologiques, une perte de poids ainsi qu’un affaiblissement général conduisant à son décès.

Les soigneurs lui on prodigué les soins nécessaires afin de mettre toute les chances de son côté. Un bandage a été réalisé et le rapace a été déplacé vers une des volière du centre où son état est surveillé de près par l’équipe du CSFL.

A suivre

Vente graines de tournesol noir BIO

Vente graines de tournesol noir BIO

Vous souhaitez aider les oiseaux en hiver ?

Les graines de tournesol noir (pas le strié) leur offrent le plein d’énergie. C’est la meilleure graine à conseiller.

Nos amis et voisins de la LPO vendent du tournesol noir BIO au prix de 25 € les 15 Kg.

Vous pouvez vous rendre sur place au Jardin nature de Valleroy les samedi et dimanche matin.

Sinon pensez également à les réserver (ça part vite) en nous envoyant un mail

A bientôt

Un grand pas en avant : une convention triennale avec la Communauté de Communes du Territoire de Lunéville à Baccarat !

Un grand pas en avant : une convention triennale avec la Communauté de Communes du Territoire de Lunéville à Baccarat !

Rendez vous ce samedi 5 Novembre 2022 à 10H30 à Marainviller(54), près de Lunéville, pour relâcher une Buse Variable, recueillie le 13 Septembre 2022, blessés par collision sur un secteur voisin. Cet évènement sera suivi de la signature d’une convention avec la Communauté de Communes du territoire de Lunéville à Baccarat.

Cet été, le Président, Bruno Minutiello, est venu visiter le Centre, suite à notre appel durant notre fermeture. Nous n’étions plus en mesure d’accueillir de nouveaux animaux par faute de moyens financiers et humains.

Conquis par notre travail et notre mission au profit de la biodiversité, il nous avait promis de nous aider. Nous avions évoqué ensemble une participation de 30 centimes par an et par habitant pour la prise en charge de la faune sauvage en détresse.

Promesse tenue ! Nous avons signé une convention triennale (2023-2026) dans le cadre de la préservation de la biodiversité locale

Nous tenons à remercier une nouvelle fois Mr Bruno Minutiello, Président et la CCTLB pour leur confiance et leur soutien.

Vous pouvez retrouver l’article sur leur site internet :

lhttp://www.delunevilleabaccarat.fr/un_partenariat_avec_le_centre_de_sauvegarde_de_la_faune_en_lorraine.html

LES ANIMAUX SE PRÉPARENT À PASSER L’HIVER… ET SI ON LES AIDAIT ?

LES ANIMAUX SE PRÉPARENT À PASSER L’HIVER… ET SI ON LES AIDAIT ?

LES ANIMAUX SE PRÉPARENT À PASSER L’HIVER… ET SI ON LES AIDAIT ?
Ça y est, les premières feuilles de l’année commencent à tomber, la forêt se pare de sa belle couleur rouge-orangée, les nuits se rafraichissent, les journées raccourcissent… L’automne est bel et bien installé ! Les animaux s’affairent : c’est la dernière ligne droite pour faire leurs réserves avant le grand froid.
Et si on leur donnait un petit coup de main ? Voici quelques idées simples à mettre en place dans votre jardin.
Côté mammifères :
• Construire un abri à hérissons : du plus simple (un tas de feuilles mortes ou de branchages) au plus complexe (cabane à hérisson), il lui garantira un endroit où hiverner. Le petit plus : étaler des feuilles mortes partout autour pour qu’il réaménage l’abri à sa guise.
• Créer des espaces de passage dans sa clôture : trop d’animaux finissent coincés dans les mailles d’un grillage… faites des trous à certains endroits pour faciliter leur circulation.
Côté oiseaux :
• Poser une mangeoire : à remplir de graines de tournesol lors de la première gelée (et ne plus l’alimenter lorsque les dernières gelées seront passées). Nettoyer une fois par semaine au vinaigre ménager.
• Un point d’eau : on place une petite coupelle et on veillera à renouveler l’eau tous les jours. Nettoyer une fois par semaine au vinaigre ménager. Pensez également à mettre une rampe (grosse pierre, petite planche…) pour que votre coupelle ne devienne pas un mouroir à insectes.
• Attention au moment de tailler sa haie : les merles et les rougegorges adorent s’y cacher, soyez vigilants !
Côté insectes :
• Construire un hôtel à insectes : on en trouve de toutes sortes sur internet, mais de simples buches trouées peuvent très bien faire l’affaire ! Le petit plus : offrir le gîte, d’accord… et le couvert ? Laissez pousser les herbes tout autour pour offrir aux petites bêtes un véritable garde-manger. Au printemps, n’hésitez pas à planter des espèces mellifères locales aux abords de votre hôtel à insectes. La flore aussi mérite un petit coup de… pousse.
Côté reptiles :
• Faire un tas de briques ou de pierres : l’abri favori des lézards et serpents pour hiverner !
Et si je trouve un animal en détresse ?
Contactez le centre de sauvegarde le plus proche de chez vous. Pour le Grand Est :
– Nord du Bas-Rhin et Est de la Moselle : contactez le GORNA au 03 88 01 48 00
– Sud du Bas-Rhin et Haut-Rhin : contactez la LPO Alsace au 03 88 22 07 35
– Nord-Ouest de la Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges : contactez le CSFL au 09 70 57 30 30
– Champagne-Ardenne : contactez le CPIE Sud-Champagne au 03 25 92 56 02
ARRÊT DE LA PRISE EN CHARGE DES OISEAUX

ARRÊT DE LA PRISE EN CHARGE DES OISEAUX

⚠️ ARRÊT DE LA PRISE EN CHARGE DES OISEAUX ⚠️
Nous faisons actuellement face à de nouvelles normes sanitaires concernant la prise en charge des oiseaux au centre.
Pour la sécurité de nos animaux, nous sommes contraints de fermer temporairement les entrées des oiseaux afin d’éviter tout risque de contamination. Pour autant, nous accueillons toujours les mammifères au sein de notre structure.
Pour tout renseignement, nous restons bien évidement à votre disposition.
Notre partenaire : Animal Clinic

Notre partenaire : Animal Clinic

Partenaire du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine, les équipes d’Animal Clinic, de Norroy le Veneur, apportent tout au long de l’année des soins à des animaux sauvages 🦅
📍Face à un animal sauvage blessé, avant toute intervention, n’hésitez pas à joindre le Centre au 09.70.57.30.30
Le jeune Autour des Palombes a été relâché

Le jeune Autour des Palombes a été relâché

Le jeune Autour des Palombes a été relâché
Fin heureuse pour ce jeune rapace, trouvé blessé sur un parking. Son plumage révèle que c’est un oiseau né cette année. Il est donc contraint de se chercher un nouveau territoire. Les parents l’éloignent peu à peu de son territoire de naissance. De plus, Il doit apprendre seul et perfectionner ses techniques de chasse. Beaucoup de jeunes périssent durant leur première année.
Il devait être en action de chasse dans cet environnement urbanisé qui n’est pas son milieu de vie.
L’Autour des Palombes vit principalement dans les grands massifs boisés. Ses larges ailes arrondies aidées par une longue queue font de lui un excellent voltigeur parmi les arbres et les branches.
Il surprend ainsi ses proies qui vont des oiseaux jusqu’à la taille des corvidés (corneilles, corbeaux,…) voire à des rapaces (chouettes, faucons) mais également des mammifères ( écureuils, lapins,…). Il supervise un grand territoire et éloignera sans ménagement les individus de son espèce.
On l’observe moins rarement que l’Epervier d’Europe qui lui ressemble mais en plus petit. La population lorraine est mal connue mais ce n’est pas une espèce très commune. Son observation est toujours furtive et rapide mais procure toujours un réel plaisir.
L’équipe de soins a pu résorber son hématome et sa luxation.
Il a pu recouvrer la liberté et a filé à toute allure.
Le chat sauvage d’Europe, le félin sauvage de nos contrées

Le chat sauvage d’Europe, le félin sauvage de nos contrées

Le chat sauvage d’Europe, le félin sauvage de nos contrées 😼
Le chat sauvage d’Europe, aussi connu sous le nom de chat forestier (Felis silvestris silvestris), est une espèce rare et protégée. La disparition des forêts, son milieu de vie, en est l’une des causes principales. Cette espèce de chat ressemble fortement à notre chat tigré domestique. Pourtant, il n’adopte pas du tout le même comportement, puisqu’il s’agit bien d’un animal sauvage. Extrêmement farouche, il vit principalement la nuit ou au crépuscule. Il est donc très difficile, voire impossible à repérer. Pouvant mesurer de 50 à 80 cm pour un poids de 8 kg, cette espèce de chat, bien que court sur pattes, peut atteindre 40 cm de hauteur.
Pour ne pas le confondre avec son cousin domestique, il faut observer la robe de l’animal. Son pelage ne présente pas tout à fait les mêmes rayures, plus éparses sur l’ensemble de son corps. Elles sont plus larges au niveau de sa tête, de son cou et de ses épaules, mais sont absentes sur l’avant de ses pattes. Une autre différence observable est au niveau de sa queue, beaucoup plus touffue et sans la ligne noire continue qui la traverse.
Comme dit plus haut, le chat sauvage n’a rien à voir avec le chat domestique et même s’il peut y ressembler physiquement, il ne faut en aucun cas chercher à l’apprivoiser. Il faut savoir que tout animal sauvage imprégné, ne peut être relâché dans la nature, son milieu de vie. Il n’adoptera plus le comportement de ses congénères et ne pourra plus se reproduire, voir même se nourrir. Pour le bien des animaux sauvages, il est donc impératif de ne pas chercher à le domestiquer.
Tous les jours de nombreux animaux sont pris en charge par le centre et nécessitent des soins. Ceux-ci représentent des ressources financières conséquentes (médicaments, nourriture…). Nous remercions les donateurs qui permettent à notre équipe de prendre soin de ces animaux. Si vous souhaitez vous aussi faire un don déductible des impôts, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien : https://www.csfl.fr/adhesions-et-dons-csfl/ ou à participer à notre
Une jeune fouine victime d’une voiture

Une jeune fouine victime d’une voiture

Une jeune fouine victime d’une voiture
Nous avons recueilli une jeune fouine percutée par une voiture. Ce mammifère carnivore fait partie de la famille des mustélidés. Le blaireau, le putois ou encore la belette en sont les exemples les plus connus en France.
Malencontreusement connue pour les nuisances qu’elle peut causer (dégâts dans les poulaillers ou bien encore dans les greniers), la fouine s’avère tout de même très utile pour l’élimination des rongeurs, ses proies favorites. Il est intéressant à savoir que durant l’Antiquité, cet animal était domestiqué pour chasser les animaux nuisibles des habitations, notamment les rats ou les serpents.
Vive et très curieuse, elle adore visiter chaque cavité (d’ailleurs, son comportement est à l’origine de l’expression « fouiner » 🤓). On peut l’apercevoir escalader un mur ou sortir d’une bouche d’égout.
Faute de proies, elle va se rassasier de fruits, baies ou graines. Nous avons une fouine qui venait manger tous les soirs des graines de tournesol dans la mangeoire que nous avions installé au Centre de sauvegarde.
En cette période de l’année, les jours commencent à se raccourcir et la nuit tombe de plus en plus tôt. Les animaux ne changent évidemment pas d’heure et se retrouvent donc confrontés à une circulation plus dense. Beaucoup de nocturnes sont percutés par des voitures, n’étant pas habitués à croiser autant de véhicules sur leur chemin.
Laissons donc une chance aux fouines en leur offrant un environnement avec des tas de bois ou de vieux arbres. Elles rendront de grand service à la biodiversité.
L’Autour des Palombes

L’Autour des Palombes

L’Autour des Palombes
Souvent confondu avec l’épervier, il est pourtant deux fois plus grand et peut se différencier au stade juvénile, par son plumage strié en dessous en forme de gouttelettes ou de petits cœurs.
L’autour des palombes vit essentiellement dans les grands espaces forestiers. Vif et fougueux, il utilise ses larges ailes arrondies et sa longue queue pour virevolter à vive allure entre les arbres et branchages. Opportuniste, il intervient comme un grand prédateur et ses proies sont très diverses allant des petits mammifères aux gros oiseaux comme les rapaces.
Les corneilles le craignent et alertent bruyamment dès qu’elles l’aperçoivent.
En cette période de l’année, beaucoup de jeunes oiseaux sont en quête d’un nouveau territoire. Dans leur découverte de ce monde en solitaire, ils apprennent encore la chasse mais aussi la cohabitation entre espèces et congénères. Ceci donne parfois lieu à des maladresses et des collisions qui peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves sur l’animal. Ce jeune autour des palombes blessé a justement été accueilli récemment au centre pour ces raisons.
Chaque jour, le centre accueille de nombreux animaux dont la prise en charge peut s’avérer coûteuse (médicaments, nourriture…). Nous remercions tous les donateurs qui permettent à notre équipe de prendre soin de ces animaux. Si vous souhaitez vous aussi faire un don déductible des impôts, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien : https://www.csfl.fr/adhesions-et-dons-csfl/ ou à participer à notre cagnotte Leetchi : https://www.leetchi.com/c/csfl
Pourquoi faut-il intervenir si on trouve un martinet noir au sol ?

Pourquoi faut-il intervenir si on trouve un martinet noir au sol ?

Pourquoi faut-il intervenir si on trouve un martinet noir au sol ?
Comme tous les étés, plusieurs villes et villages du Grand Est ont eu la chance d’accueillir, entre les mois d’avril et de juillet, des martinets noirs. A ce jour, la plupart des individus adultes ont déjà entrepris leur trajet retour vers l’Afrique, mais quelques retardataires peuvent encore être aperçus.
L’année 2022 est plutôt compliquée pour les martinets. Le manque d’eau a mis à mal les populations d’insectes volants et a contraint les adultes à parcourir de plus grandes distances pour trouver la nourriture indispensable pour nourrir leurs progéniture. Sans compter les vagues de chaleur successives qui provoquent à chaque fois la chute de jeunes ayant trop chaud sous les tuiles. Le tout cumulé à une reprise de l’activité des entreprises du bâtiment qui a favorisé des dérangements importants lors des travaux de rénovation…
Le mode de vie des martinets est en effet très particulier : ils arpentent sans relâche le ciel à la poursuite des divers insectes volants qui composent leur régime alimentaire. Le seul moment où un adulte se pose est lorsqu’il se reproduit et élève ses jeunes. Par conséquent, il est complètement anormal de trouver un Martinet au sol, quelque soit son âge. Ces situations n’arrivent qu’aux jeunes qui ratent leur premier envol ou aux adultes qui se retrouvent affaiblis.
La météo s’annonce de nouveau compliquée ces prochaines jours, et si vous deviez être confrontés à une telle situation, il est nécessaire d’agir en urgence : contactez un centre de sauvegarde, qui saura vous expliquer comment mettre l’animal à l’abri le temps que vous puissiez le rapatrier. Ne vous improvisez pas soigneurs, ces espèces sont trop fragiles. Et surtout, ne les jetez pas en l’air comme le conseillent certains sites internet douteux !!
Pour la région Grand-Est, la liste des centres ci-dessous :
Pour le Nord du Bas Rhin et l’Est de la Moselle, contactez le GORNA au 03 88 01 48 00
Pour le Sud du Bas Rhin et le Haut Rhin, contactez la LPO Alsace au 03 88 04 42 12
Pour la Moselle, la Meurthe et Moselle, les Vosges, la Meuse et une partie des Ardennes, contactez le CSFL au 09 70 57 30 30
Pour l’Aube, la Marne, la Haute-Marne, une partie de la Meuse et des Ardennes contactez le CPIE Sud Champagne au 03 25 92 56 02

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