Actualités du CSFL
Retrouvez toute l’actualité du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine

Le jeune cygne retrouve la liberté

Aidons les oiseaux de nos jardins
Les premières gelées ont fait leur apparition. Nous pouvons aider les oiseaux de nos jardins en leur donnant de la nourriture appropriée.
Privilégiez les graines de tournesol, noires de préférence. Elles sont riches en lipide et aideront les oiseaux à conserver leur poids. Les graines striées sont plus grosses et plus difficiles à ouvrir. Vous pouvez disposer de graines de blé concassées pour les autres oiseaux granivores (pinsons, moineaux, tourterelles,…)
Les merles et les rouges-gorges adorent les vers de farine. Ils peuvent être offerts séchés. Des fruits peuvent aussi être distribués à terre.
La matière grasse sera aussi appréciée. Evitez tout ce qui est salé et industriel. Surtout pas de pain !
Pour les boules de graisse, achetez les sans filet !
En mettant une soucoupe (en plastique) d’eau, vous les aiderez à nettoyer leur plumage. Si l’eau est congelée, sortez en une autre.
Notre partenaire VIVARA est un grand distributeur de produits pour la faune sauvage et notamment les oiseaux. Il est possible de trouver de la nourriture adéquate sur leur site. De plus, en faisant un achat, VIVARA nous reverse une partie des bénéfices. Donc tout le monde est gagnant !
Voici le lien à utiliser : Boutique VIVARA

Festival photos Montier en Der 2019
Nous avons tenu un stand du Jeudi 14 Novembre 2019 au Dimanche 17 Novembre 2019 au Festival de la photo animalière de Montier en Der. En compagnie du centre CRESREL, nous représentions les Centres de Sauvegarde de la Région Grand Est.
Comme chaque année, le site est visité par des milliers de personnes durant tout ce week end étendu. L’occasion de présenter nos activités et de pouvoir répondre aux éventuelles questions.
Les journées du Jeudi et du Vendredi sont destinées aux scolaires. Sabine a pu proposer de nombreuses animations.
Le week-end, Anaïs, Laurence et Alexandre ont eu fort à faire face à un public venu très nombreux et curieux de connaître le travail effectué quotidiennement dans un centre de sauvegarde.
Nos voisins de stand, Martine et Vincent, de CRESREL pouvaient renseigner et sensibiliser les personnes proches de leur centre.
Nous tenons à les remercier chaleureusement pour nous avoir invité et permis d’être présent à cette manifestation. Nous avons pu échanger sur nos pratiques et projets futurs.
Non loin de nous, le Centre Athenas ainsi que l’UFCS (Union Française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage) présentaient aussi leurs activités.

Brouillard : un cygne tuberculé percute un câble électrique
Ce matin, 2 cygnes sont aperçus volants à basse altitude. Le brouillard matinal leur réserve un piège : un câble électrique se trouve sur leur route. Un des cygnes le percute violemment, le rompt et tombe violemment à terre…. sur le même câble.
Electrisé et soufrant de multiples fractures, le SDIS 57 est appelé pour recueillir le malheureux oiseau.
Il est immédiatement emmené au Centre et l’équipe de soins a dû rapidement agir pour fermer et suturer les plaies béantes.
L’état du cygne est maintenant stationnaire. Nous devrons attendre les prochaines heures pour confirmer son rétablissement.
Merci à l’équipe du SDIS 57 pour leur intervention !!

Sale temps pour les cygnes
L’automne rime avec nouveaux territoires pour les jeunes cygnes. Les adultes les poussent hors de leurs territoires.
Les jeunes cygnes de l’année prennent donc beaucoup de risques lors de ces vols.
Collisions avec des obstacles, épuisement mais aussi atterrissage sur des routes ou autoroutes ….. Les conditions brumeuses ou pluvieuses font réfléchir le bitume et les cygnes les confondent avec des étendues d’eau 🙁
En une journée, nous avons accueilli 3 jeunes cygnes de différents départements.
Celui ci a été retrouvé épuisé à côté d’un étang. Nous le suivrons plusieurs semaines afin de lui faire reprendre du poids
A suivre …

L’automne : une saison de transition importante pour les mammifères
Les journées ne cessent de raccourcir et ce manque de luminosité influence l’horloge biologique des animaux. Ils doivent se préparer à la période hivernale.
Pour les mammifères comme les hérissons, loirs et lérots ainsi que pour les chiroptères, cela se caractérise par la recherche d’un gîte mais aussi de nourriture pour prendre du poids avant d’hiberner.
Un Hérisson doit peser dans les 700 g pour entamer sereinement sa léthargie hivernale. En dessous, il met sa vie en danger. Il sera obligé de se réveiller trop précocement et sera incapable de trouver de quoi se nourrir.
Idem pour les loirs et lérots qui se goinfrent de graines et de fruits pour augmenter leurs réserves vitales. Ils s’endormiront dans un nichoir, trou dans un arbre ou dans les combles des maisons.
Les Chauves-Souris sont en quête de gîtes hivernaux qui pourront leur garantir une température constante comme dans les entrailles d’un fort, une anfractuosité dans des galeries, ponts ou des gros arbres.
Tous vont rechercher des lieux tranquilles pour éviter trop de réveils qui occasionneraient des dépenses de calories.
Si dans les prochaines semaines, vous trouvez de jeunes Hérissons en journée ou pesant moins de 700g, appelez nous au 09 70 57 30 30. Nous étudierons ensemble une solution.
Et pensez à offrir des gites à toute cette faune comme la pose de nichoirs, plantation de haies et tas de compost. Ce sont des valeurs sûres pour la protection de la biodiversité

Laissons la nature propre : trop d’animaux victimes de nos déchets
Tonneaux ouverts, fils de pêche dans les arbres, produits toxiques en plein air, déchets plastiques, …
Cette chouette hulotte a été retrouvée pendue à un fil de pêche cassé dans des branches. Impossible pour elle de repérer en pleine nuit ce piège ! Aujourd’hui elle est en convalescence et nous avons avons bon espoir de pouvoir la relâcher prochainement.
Mais nous sommes aussi confrontés à des rapaces trouvés noyés dans des tonneaux abandonnés remplis d’eau. Un faucon crécerelle était tombé dans une macération d’huile ! Il a fallu nettoyer tout son plumage.
Les oiseaux cherchent à se baigner pour entretenir leurs plumes. Alors tous ces vastes contenants sont de véritables pièges.
Que dire des joints en plastique rouge des bocaux ? Les cigognes blanches les confondent avec des vers de terre ! Et finissent par mourir….
La liste est longue et beaucoup d’animaux doivent succomber sans être découverts.
Toute activité humaine a un impact sur la nature.
Préservons notre environnement de nos déchets

Hérisson : un nombre d’accueils en hausse
Le Hérisson est l’espèce que nous accueillons le plus et nous venons déjà de dépasser à ce jour le nombre de l’an passé. Bien que nous soyons à quelques jours de l’automne, nous enregistrons encore des jeunes à élever.
A cette époque, les Hérissons cherchent à prendre du poids pour passer l’hiver en hibernation. Mais depuis quelques années, nous connaissons des périodes automnales et hivernales assez douces et le Hérisson semble profiter de ce changement climatique pour étaler sa période de reproduction.
Insectivore mais aussi opportuniste, il a besoin d’un territoire où il peut trouver insectes, vers et toute autre faune se trouvant au sol. Il ne dédaignera pas d’aller se nourrir dans des gamelles de chats ou de chiens mais cela ne doit être qu’un substitut de nourriture et non pas une habitude.
Car le Hérisson, par son régime alimentaire, qui doit être le plus varié possible, ne peut survivre que dans un environnement sain et très varié. Sa présence est donc un excellent indicateur de qualité environnementale.
Les périodes de canicule ont certainement impacté les mères qui allaitaient et nous avons recueilli plusieurs jeunes très amaigris. La sécheresse repousse de nombreux vers de la surface du sol. Alors, feuilles tombées à terre, fruits laissés au sol pourront attirer et abriter de nombreux insectes qui eux aussi cherchent de la nourriture et des caches pour l’hiver. Une aubaine pour notre mammifère !
Ainsi, privilégiez un environnement propice aux Hérissons en intégrant haies, vergers et pelouses non fauchées. La présence de Hérissons vous confirmera l’intérêt et la richesse de ce biotope !
Petit conseil : Un Hérisson observé en pleine journée ou ne fuyant pas l’Homme est en détresse. Pensez à nous contacter rapidement dans ce cas au 09 70 57 30 30 afin d’envisager une solution.

Service Civique : 1 poste ouvert
Vous souhaitez vous investir dans l’environnement, la sauvegarde de la faune sauvage ?
Nous recherchons un(e) candidat(e) en Service Civique (16-25 ans) pour une mission de 7 mois.
Le poste est basé à Valleroy (54) et est ouvert dès le 1er Septembre.
Pour postuler, merci d’envoyer votre candidature par mail à contact@csfl.fr
ou sur le site Service Civique :

Migration : Une nouvelle Cigogne Blanche blessée dans le Lunévillois
9 Cigognes Blanches ont été récemment trouvées électrocutées dans les environs de Lunéville par des bénévoles de la LPO 54
Les informations ont été remontées à ENEDIS. Une convention existe entre la LPO et l’opérateur pour sécuriser rapidement les lignes électriques concernées. L’opération a été rapidement effectuée sur les sites.
Malheureusement, une nouvelle Cigogne Blanche a été observée, dans le même secteur, visiblement blessée car non volante.
L’oiseau nous a été transféré par Jean Yves Moitrot, président de la LPO 54 en début de semaine.
La Cigogne Blanche présentait un gros hématome au niveau de l’abdomen qui laisse présager une forte collision avec une infrastructure. De plus, une patte montre des signes d’électrisation. De nouveau, une mauvaise approche avec des fils électriques ?
Pour le moment, elle suit un traitement pour résorber l’hématome qui donne de bons résultats.
Nous devons en parallèle suivre l’évolution de la peau de sa patte et analyser son comportement pour déceler de potentiels troubles neurologiques. Car si l’électricité est est entrée par sa patte , elle est ressortie par une autre partie du corps….
A suivre…

La canicule a gravement impacté la faune sauvage
Merci à Virginie DEDOLA du Républicain Lorrain d’avoir mis en avant le travail de toiture l’équipe de soins et des bénévoles qui ont dû affronter un nombre d’accueils important sous une chaleur caniculaire
Article du Républicain Lorrain : La canicule a gravement impacté la faune sauvage

Un oiseau gris ou marron qui s’envole non loin de la moissonneuse… indique, très probablement, la présence d’un nid de Busard Cendré, établi au sol.
Agriculteurs,
Vous aviez remarqué la présence de ces oiseaux lors des traitements de vos cultures céréalières ? Encore un indice fort de trouver une nichée surtout s’il s’agit d’escourgeon ou de blé., très rarement dans le colza.
En Lorraine, la grande majorité des jeunes s’envolent dans la deuxième décade de Juillet. Or, depuis ces dernières années, les printemps et étés sont chauds et les travaux des moissons débutent plus précocement.
Sans l’intervention des bénévoles protecteurs, aucun jeune ne s’envolerait et cela mettrait en danger la dynamique de population. De plus, la réussite de nichée conditionne la fidélité des adultes au site.
Dans le nord Meusien, un réseau de bénévoles protecteurs s’est mis en place et tente de repérer et protéger, avec l’accord du propriétaire de la parcelle, les nids en posant des cages grillagées . Cela évite la prédation terrestre possible.
Ainsi, des bénévoles proposent des numéros de téléphone au cas de découverte d’un nid de Busard Cendré et permettront de donner des conseils de protection ou la prise en charge par le CSFL dans le pire des cas.
Uniquement pour des nids de Busard Cendré en difficulté ou trouvés lors des moissons, vous pouvez contacter les mobiles suivants : 06 99 43 02 41 / 06 21 65 15 31
Grâce à vous, nous pourrons sauver un maximum de jeunes et assurer un avenir à la population de Busard Cendré.

Que faites vous demain ?
Le nombre d’accueils ne cesse de croître durant la période estivale.
Nous avons un besoin grandissant « de mains » pour différentes tâches comme le nourrissage, l’assistance de l’équipe de soins, la préparation des repas et le nettoyage des locaux et matériels.
Vous souhaitez vous investir et rejoindre l’équipe de bénévoles ?
Contactez nous par mail à contact@csfl.fr ou par téléphone au 09 70 57 30 30.
Nous vous proposerons un rendez vous afin de vous expliquer ces différentes tâches.
Ensuite, vous pourrez vous inscrire sur le planning d’activité en fonction de vos disponibilités.
Au plaisir de vous rencontrer
Le CSFL

Le Hérisson, petit guerrier en danger
Ce mammifère commun a traversé des millions d‘années d’évolution armé d’une carapace de milliers de piquants le protégeant d’un grand nombre de prédateurs, d’un odorat puissant lui permettant de trouver en pleine nuit vers, escargots, fruits et toute autre victuaille qu’il trouve à terre ou enfouies sous un matelas de feuille en employant ses petites pattes munies de griffes.
Intrépide, il n’hésite pas à parcourir son territoire en escaladant murettes et autres petits tas de bois, en passant sous les grillages. D’ailleurs vous pouvez les aider en leur favorisant une petite trouée dans un mur afin qu’il puisse circuler plus librement entre différents jardins.
De nos jours, le Hérisson est trop souvent victime du voisinage avec les activités humaines. Sa recherche de nourriture l’entraîne le long des routes où la circulation routière ne lui laisse que très très peu de chance de survie.
L’emploi de produits phytosanitaires empoisonne sa nourriture et si l’on ajoute le cocktail de molécules chimiques qu’il récolte au contact du sol durant ses déplacements, il n’est pas étonnant de trouver de plus en plus des Hérissons atteints de graves pathologies.
Nous recueillons au centre de nombreux cas sévères de déshydratation, de problèmes intestinaux et de décès inexpliqués.
Nous le répétons souvent dans nos articles mais le retour des haies, prairies ou couverts végétaux dans nos plaines permettrait au Hérisson de retrouver son biotope (milieu de vie). L’humus, la couche de matière en décomposition, est aussi l’élément primordial qui permettra sa survie.
Alors, envisagez pour vos prochains travaux paysagers, d’inclure haies de nos contrées, bandes enherbées, tas de bois, …
Vous favoriserez ainsi un environnement sain pour le Hérisson et une toute une petite faune (oiseaux, insectes, reptiles, amphibiens,…)

Busard Cendré : le Prince des Blés est de retour !
Le Busard Cendré a passé tout l’hiver en Afrique dans les contrées de Mauritanie, Niger et Sénégal où il se nourrit essentiellement de criquets.
Après un voyage d’environ 1 mois et plus de 4 000 km, après avoir survécu au survol du désert, aux tempêtes de sable et au braconnage, le voici de retour dans notre région Lorraine.
Les premiers oiseaux reviennent dans les secteurs où ils ont pu réussir leurs nichées l’année précédente. L’envol de jeunes est donc un marqueur fort dans la biologie de l’espèce. « On revient là où on a réussi »
Établissant son nid au sol, Le Busard Cendré a dû substituer les friches humides par les cultures céréalières comme l’escourgeon ou le blé, rarement le colza pour élever sa nichée de 3 à 4 jeunes. Sa capacité d’adaptation, suite à la destruction de ses sites de reproduction dans les milieux naturels, peut lui être fatal.
Le réchauffement climatique avance chaque année la date des moissons et les jeunes se trouvent encore au stade de duvet voire œufs quand les machines agricoles entrent en action.
Nous devons donc protéger les nids au sol avec des protections grillagées avec l’accord de l’agriculteur.
La campagne de protection débute par le repérage des couples, par la pose des protections et le suivi des nids jusqu’à l’envol des jeunes.
Nous cherchons donc des personnes intéressées par cette démarche de protection. Notre secteur d’intervention se trouve non loin du centre de soins, sur le nord Meusien.
SI vous souhaitez vous investir, faites vous connaître en envoyant vos coordonnées par mail à : contact@csfl.fr
Nous vous proposerons des dates de sorties.
A bientôt
Le CSFL