
Les toutes récentes vagues de chaleur ont eu des conséquences dramatiques pour les jeunes martinets noirs (Apus apus) en Lorraine :

Sous les toits, les nids peuvent atteindre jusqu’à 70 °C, forçant les oisillons à se percher dangereusement en quête de fraîcheur — souvent à la pointe du nid — puis à tomber au sol, sans pouvoir se relever.
Une fois au sol, leurs ailes et leurs pattes inadaptées les empêchent de regagner leur nid.

Ramenez-le en zone fraîche (boîte ouverte avec trous, linge doux à l’intérieur).
Prenez une photo et envoyez un mail à contact@csfl.fr ou tout centre de faune sauvage proche de chez vous.
Ne jamais tenter de le réintroduire en hauteur leurs parents ne nourrissent jamais hors du nid, et cela requiert une expertise professionnelle.

Les canicules répétées et la sécheresse réduisent les insectes, principale nourriture des martinets, rendant leur survie encore plus fragile.

Sensibiliser : partagez cet article pour alerter vos proches.
Soutenir : les centres ont besoin de bénévoles, « rapatrieurs » et dons — notamment pour l’achat d’insectes destinés à la nourriture (jusqu’à 5 000 € en pleine saison martinets).
Protéger les nids : maintenir les fissures sous les toits ou installer des nichoirs, et éviter les travaux de façade entre avril et août.

Canicule = martinets en danger : tombés du nid, ils ne peuvent plus remonter et meurent sans aide.
Urgence à agir : récupérez avec soin, contactez un centre spécialisé.
Implication collective : bénévolat, dons et habitat adapté sont essentiels pour préserver ces acrobates du ciel.
