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Nous ne le répèterons jamais assez : Ne ramassez les jeunes animaux qu’en cas de danger immédiat et avéré !

En cas de doute contactez nous au 09 70 57 30 30 !

Pour rappel: le ramassage et le transport d’animaux de la faune sauvage sont interdits. Une tolérance existe lorsque l’animal est transporté vers un centre de soins ou un vétérinaire préalablement informé.

Le ramassage des jeunes animaux au printemps, constitue l’une des 1eres causes d’accueil en centres de soins. Parfois justifié, l’accueil de ces jeunes animaux pourrait souvent être évité grâce à une meilleure information.

Qui ne serait pas tenté lorsqu’il se trouve face à un jeune animal sans défense, de lui « porter secours »? On se dit alors que si ce petit être est ici tout seul devant nous, c’est qu’il est abandonné ou orphelin.. Et bien non, pas forcément!

Les animaux sauvages n’abandonnent que très rarement leurs petits, en revanche, ils les laissent souvent seuls pour ne pas attirer l’attention sur eux. Les stratégies de camouflage de ces jeunes sont très efficaces. Parfois aussi ils sortent du nid avant de savoir voler, mais les parents veillent. Vous pouvez relire à ce sujet notre article: « Ne touchez pas à Bambi ».

Alors pour son bien, résistez et le laisser là où il est (sauf bien sur, si il semble en mauvaise posture !).

Malgré tout le soin et le professionnalisme que nous apportons à nos jeunes pensionnaires, rien ne remplace l’émancipation auprès des parents. Et même si ils sont relâchés en pleine forme et en pleine possession de leurs moyens, leur devenir après relâcher est parfois incertain.

Les jeunes de nombreuses espèces suivent leurs parents un long moment avant de savoir se débrouiller seuls. Même s’ils sont relâchés progressivement avec un apport alimentaire sur site, l’apprentissage n’est pas complet. Les hirondelles par exemple, ne restent pas dans les parages une fois volantes et ne savent pas se débrouiller seules pour autant.

Les renardeaux, qui connaissent à l’âge de 4 semaines une phase de grande curiosité (ils n’hésitent pas en l’absence de leurs parents à s’approcher tout prés des promeneurs), restent « longtemps » en compagnie des adultes. En captivité ils s’habituent très rapidement à la présence humaine et perdent facilement leur crainte naturelle et nécessaire de l’homme. Il devient en suite très délicat de les relâcher. Incapables de trouver seuls leur nourriture, ils s’approcheraient dangereusement des êtres humains.

Les garder en captivité n’est pas non plus une solution souhaitable.

Attention aussi à l’échinococcose*!

Les faons, une fois adultes deviennent dangereux s’ils ont été éduqués par l’homme et leur comportement avec leurs semblables devient inapproprié. Peu de solutions pour eux non plus.

Beaucoup de contraintes auxquelles on ne pense pas forcément. Alors mieux vaut y regarder à deux fois avant de repartir avec un petit sous le bras!

*L’échinococcose est une maladie grave transmise par un parasite souvent présent dans les selles des renards, mais également sur son pelage.

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